Les cuves des réacteurs nucléaires
Conclusions de l’expertise
27/06/2017

L’hodoscope est situé dans l’axe du cœur du réacteur et les neutrons venant du combustible d’essai sont acheminés, par l’intermédiaire d’un collimateur, jusqu’aux détecteurs. Le collimateur traverse la piscine du réacteur à l’intérieur d'un fourreau étanche et vise la cellule d’essai dans laquelle se trouve le combustible d’essai. Les rotations du collimateur permettent son alignement sur le crayon d’essai. Ses caractéristiques sont les suivantes : 3 m de long, 5 t et la face avant du collimateur est distante de 1020 mm de l’axe du cœur.
(2) Le réacteur TREAT aux Etats Unis (Idaho National Laboratories) est également équipé d’un hodoscope, mais celui-ci n’a plus fonctionné depuis de nombreuses années et utilisait des détecteurs d’une autre conception.
Photo : schéma de principe de l'hodoscope

Le collimateur se compose d'une matrice de fenêtres de mesure réparties sur 3 colonnes comprenant 51 rangées chacune, soit un total de 153 fenêtres de mesure. Chaque fenêtre comprend un compteur à proton de recul (PR) et une chambre à fission (CF), ce qui fait un total de 306 voies de comptage de neutrons.
Les détecteurs ne détectent que les neutrons rapides issus du crayon d’essai à une cadence d’acquisition maximale de 1 ms. L’hodoscope fournit ainsi en temps réel le profil de puissance du crayon d’essai. Il permet de mesurer l’élongation et de détecter les relocalisations éventuelles du combustible.
Photo : l'hodoscope installé sur le réacteur CABRI.