Les réacteurs à eau sous pression

Les contrôles non destructifs réalisés sur les cuves au titre du suivi en exploitation

28/01/2013

 Introduction du caisson eau sous pression (EP) dans le hall du réacteur (c) Michel Thurin / Médiathèque IRSN 

En parallèle, plusieurs équipements expérimentaux ont été remplacés (hotte de manutention des dispositifs d’essai et coque de transport) ou rénovés (poste d’examens non destructifs IRIS, renforcement sismique du système de mesure de déplacement du combustible en ligne, l’hodoscope). 

La plus importante modification, côté expérimentation, est le remplacement de la boucle d'essai en sodium par une boucle à eau pressurisée (BEP) qui permet de reproduire les conditions thermohydrauliques d’un réacteur à eau sous pression (280°C, 155 bar, vitesse de l’eau autour du crayon d’essai de 4 m/s), type de réacteurs qui équipent le parc nucléaire français.

Photo : Introduction du caisson eau sous pression (EP) dans le hall du réacteur (c) Michel Thurin / Médiathèque IRSN 

Le coeur du réacteur CABRI

D’une puissance maximale de 25 MW en régime établi, le cœur nourricier (figure ci-dessous), constitué de 1487 crayons UO2 gainés inox (enrichis à 6 %), est très compact (65 cm de côté, 80 cm de hauteur). En régime statique, il est piloté par 6 barres de commande et de sécurité (BCS) en hafnium (6 groupes de 23 crayons en hafnium naturel).