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L'IRSN (archives)
Le tritium est l’isotope le plus rare de l’hydrogène et ne se trouve qu’à l’état de trace en comparaison de l’hydrogène « classique » et du deutérium. Son origine naturelle principale vient des réactions se produisant dans la haute atmosphère entre les gaz atmosphériques et les rayonnements cosmiques. Le tritium possède les mêmes propriétés chimiques que l’hydrogène et peut donc être retrouvé dans les même molécules.
En raison de ses propriétés chimiques semblables à celles de l'hydrogène classique, le tritium est extrêmement mobile dans l'environnement. On le retrouve principalement sous trois formes : gazeux, échangeable, non échangeable.
La quantification du tritium dans un échantillon de l’environnement peut être réalisée soit par mesure de son activité radioactive, soit par comptage des atomes d’hélium issus de la désintégration du tritium.
Le tritium se présente dans l’environnement sous une multitude de formes physiques (solide, liquide et gazeuse) et de formes chimiques dépendant de la forme sous laquelle il est produit ou rejeté dans l’environnement ainsi que des transformations chimiques subies par ces molécules dans la nature.
Le tritium est extrêmement mobile dans les organismes vivants et s’échange avec les atomes d’hydrogène au sein de molécules biologiques comme les protéines et l’ADN.
Un contrôle spécifique du tritium existe pour les eaux destinées à la consommation humaine. Celui-ci est mis en œuvre par les Agences régionales de santé (ARS).
L'IRSN a dans son décret de création une mission de surveillance de la radioactivité dans l'environnement, dont la surveillance du tritium qui est réalisée dans les trois milieux : atmosphérique, aquatique et terrestre.