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L'IRSN (archives)
Eau, air, sol, denrées : l’IRSN évalue leur niveau de radioactivité dans les différentes régions françaises. Ces « constats radiologiques » permettront de mieux évaluer l’impact d’un éventuel incident nucléaire.
Débutée mi-2008, l’étude du Val de Loire constitue un prototype des constats radiologiques régionaux. Le territoire a été défini autour de quatre centrales nucléaires de production d’électricité : Belleville-sur-Loire, Dampierre-en-Burly, Saint-Laurent-des-Eaux et Chinon.
Le constat radiologique Vallée du Rhône a débuté en 2009. L’objectif est d’établir un référentiel actualisé des niveaux de radioactivité dans l’environnement, sur l’ensemble territoire concerné, c’est à dire, les communes limitrophes du Rhône, de l’amont de Creys-Malville jusqu’en Camargue et dans le milieu aquatique du fleuve lui-même.
Les niveaux de radioactivité naturelle et artificielle de la région Nord-Est s’inscrivent, pour la majorité d’entre-eux, dans les gammes de valeurs régulièrement mesurées dans d’autres régions.
Le territoire de ce constat est caractérisé par la présence de quatre centres nucléaires de production d’électricité (CNPE), exploités le long des côtes françaises de la Manche et de la mer du Nord : Flamanville, Paluel, Penly et Gravelines.
Le constat radiologique du Sud-Ouest de la France vient actualiser et enrichir les connaissances relatives à l’état radiologique environnemental de cette région. Il est constitué de trois études menées au sein des milieux atmosphérique, terrestre et aquatique continental.
Ce constat radiologique environnemental relatif à la zone littorale française méditerranéenne, vient actualiser et enrichir les connaissances relatives à l’état radiologique environnemental de cette zone géographique.
Le constat radiologique « Rémanence de la radioactivité d’origine artificielle » mesure et analyse l’évolution des niveaux de radioactivité liés aux essais d’armes nucléaires entre 1950 et 1980 et à l’accident de Tchernobyl dans certaines zones du territoire français.
L’IRSN a décliné à l’environnement autour des anciens sites miniers d’uranium la démarche des constats radiologiques régionaux. Un premier constat a été réalisé sur le bassin versant de la Dordogne en considérant l’eau comme vecteur principal de dispersion de la radioactivité.
De 1945 à 1980, plus de 500 essais atmosphériques d’armes nucléaires ont été réalisés par les États-Unis, l’Union Soviétique, la Grande-Bretagne, la Chine et la France. Ces essais ont libéré dans l’atmosphère de nombreux radionucléides dont une vingtaine a contribué à l’essentiel des retombées radioactives sur la France.