L’IRSN publie une version révisée de son rapport sur le cycle du combustible nucléaire en France - Dossier « Impact cycle 2016 »

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21/01/2020

Titre du bloc 1

L’objectif est de caractériser les failles ou, lorsqu’on ne les connait pas, les zones sources de séismes en termes de potentiel sismogénique (magnitude, localisation des séismes associés) à l’aide de données suffisamment consolidées. Les travaux menés dans ce domaine couvrent les thématiques suivantes :

  • étude de failles actives en France et à l’étranger notamment à partir des traces de ruptures laissées par les séismes à la surface du sol. Un intérêt est porté aux séismes contemporains afin d’établir des relations entre les ruptures de surface observées et la magnitude des séismes. Ceci permet d’estimer les caractéristiques des séismes anciens en fonction des traces de glissement qu’ils ont laissés dans les couches géologiques et ainsi connaitre l’activité géologique des failles. Ces travaux combinent différentes techniques et outils (géomorphologie, imagerie satellite, géologie de terrain, tranchées d’étude paléosismique, géophysique).
  • constitution d’une base de données des failles potentiellement actives (BDFA) en France métropolitaine, principalement focalisée autour des sites nucléaires ;
  • élaboration d’une base de données des ruptures de faille en surface du sol (Surface Rupture Database : SURE, collecte à l’échelle mondiale) permettant d’établir des relations empiriques utilisées pour calculer l’aléa « déplacement » et l’aléa « mouvement du sol » ;
  • l’association de séismes modérés à des failles clairement identifiées n’est pas toujours possible : c’est pourquoi l’IRSN élabore des découpages géographiques de la croûte terrestre en blocs de sismicité « diffuse » et homogène (dits zonages sismotectoniques) à partir des données disponibles (sismicité, nature et amplitude des déformations, nature géologique de la croûte, etc.) ;
  • implication dans les réseaux nationaux au travers de Résif - Réseau sismologique & géodésique français (stations sismologiques, stations GPS et mesures géodésiques périodiques) pour contribuer à l’effort national d’acquisition des données et à leur interprétation ;
  • élaboration avec EDF et le BRGM d’une base de données de la sismicité historique en France métropolitaine (SisFrance) visant à répertorier les séismes observés dans le passé et évaluer les effets ressentis ou les dommages en termes d’intensité macrosismique ;
  • estimation de la magnitude et de la profondeur des séismes de la période historique à partir des intensités macrosismiques (effets des séismes en termes de ressentis ou de dégâts) pour développer des catalogues de sismicité.