Les risques étudiés

Quinze ans de recherches ont permis de comprendre la fatigue thermique des matériaux dans les zones de mélange des centrales. Ce phénomène était insoupçonné jusqu’à l’incident survenu en 1998 à la centrale nucléaire de Civaux (Vienne), classé au niveau 2 par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Vieillisement des centrales : une surveillance continue et une maintenance continues et, le cas échéant, des programmes de rénovation ou de remplacement de certains matériels

Composants essentiels des réacteurs à eau sous pression, les générateurs de vapeur sont en cours de remplacement. Objectif: améliorer la sûreté et l'efficacité de l'installation

Quel est le point commun entre la cuve, l'enceinte de confinement et les câbles électriques d'un réacteur nucléaire ? Ce sont les seuls composants non remplaçables – dans leur globalité pour les câbles – par les exploitants.

La question de la résistance mécanique des cuves de réacteurs et de leur capacité à bien vieillir est revenue sur le devant de la scène avec le nouvel arrêt, en Belgique, des réacteurs nucléaires Doel 3 et Tihange 2

Plusieurs programmes de recherche ont été engagés pour approfondir la connaissance des mécanismes de vieillissement, leur évolution et leurs conséquences. Des logiciels de simulation des contrôles ont également été développés.

Sous l’effet du temps, les matériaux et les composants d’une centrale nucléaire se dégradent, vieillissent. Comme pour le vieillissement du corps humain, on peut « soigner » et entretenir une centrale. Mais comme pour le corps humain, certains composants indispensables à la sûreté ne peuvent être remplacés…