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L'IRSN (archives)
Les rayons cosmiques ont deux composantes. La première est due aux ions très énergétiques en provenance des galaxies. L’autre composante vient du soleil : le « vent solaire » est surtout constitué de protons.
Parmi les 340 types d’atomes qui existent dans la nature, 70 ont des noyaux instables radioactifs (radionucléides). Il ne reste aujourd’hui qu’une vingtaine de ces radionucléides « primordiaux », ceux de période très courte par rapport à l’âge de la Terre ayant disparu. Ces radionucléides naturels, qui constituent l’essentiel de la radioactivité de l’environnement, se retrouvent dans l’air, le sol, l’eau et les organismes vivants dont l’homme.
Le « bruit de fond » radioactif naturel a toujours existé et, en moyenne, l’exposition totale subie par l’homme a sans doute peu varié au cours des siècles. Toutefois, des changements dans les modes de vie ou l’introduction de nouvelles pratiques ont pu modifier quelque peu cette situation.
Par opposition aux radionucléides naturels, les radionucléides « artificiels » désignent les éléments radioactifs qui n’existent plus sur la Terre, et qui sont recréés artificiellement. Depuis le début du XXe siècle, les activités humaines ont entraîné la présence de radioactivité artificielle dans l’environnement.
Également produits naturellement dans l’atmosphère par interaction des rayonnements cosmiques et de la matière, et provenant des retombées des tirs, le tritium (3H) et le carbone 14 (14C) figurent parmi les radionucléides les plus rejetés par l’industrie nucléaire.